Texas Holdem en Argent Réel en 2024

Neuf ans après l’ouverture du marché français des jeux d’argent à la concurrence, le temps du bilan est arrivé. La libéralisation a-t-elle produit l’explosion désirée par les professionnels du secteur ? La publication d’un rapport de l’Arjel nous donne de précieux éléments de réponse. Loin des chiffres faramineux avancés par certains, l’Autorité de régulation des jeux en ligne dresse un portrait mitigé des jeux d’argent autorisés, où le seul véritable gagnant semble être le poker.

Tentative de classement 2024 des 2 meilleures salles de poker agrées par l’ARJEL

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1 Winamax www.winamax.fr
2 Betclic Poker www.betclic.fr

En effet, si les paris sportifs ont commencé très fort en juillet 2010, coupe du monde de football oblige, le nombre de joueurs s’est effondré pour passer à la mi-2011 en dessous de la barre des 100 000 joueurs par mois. S’ils sont plus stables, les paris hippiques ne font guère mieux, peinant à dépasser 150 000 joueurs par mois.

Avec environ 300 000 joueurs réguliers, le poker en ligne se porte donc beaucoup mieux. L’Arjel calcule que les mises en cash games se portent à 3774 millions d’euros pour le premier trimestre 2011, tandis que les droits d’entrée aux tournois s’élèvent à 550 millions d’euros.

Mais il ne faut pas laisser ces chiffres faramineux masquer la réalité des bénéfices des opérateurs de poker en ligne. En effet, la totalité de l’argent misé ne va pas dans la poche des entreprises. Avec un total de 159 millions d’euros en 2011, le produit brut des jeux est ainsi beaucoup moins impressionnant. D’autant plus que si on le compare avec le PBJ de l’année dernière, qui était lui aussi de 159 millions d’euros pour une période d’un peu plus de six mois, on se rend compte que le marché du poker en ligne n’a pas augmenté cette année.

Le poker légal semble donc avoir trouvé son rythme de croisière avec ses 300 000 joueurs par mois. Les plus pessimistes diront que le secteur stagne, et que le jeu peine à trouver son public en France. Le faible nombre de variantes de poker autorisées et le rake élevé à cause des taxes dont doivent s’acquitter les opérateurs sont quelques unes des raisons qui expliqueraient le manque d’intérêt des Français. Ainsi, l’ouverture de nouvelles salles de jeu virtuelles ne se traduit pas par une augmentation du nombre de joueurs.

Mais, à la lumière du rapport de l’Arjel, force est de constater que le secteur du poker a tout de même su tirer son épingle du jeu (surtout au niveau des tournois) , à côté des chiffres franchement décevants des paris hippiques et sportifs. Si l’enthousiasme pour les jeux d’argent et les paris est bel et bien retombé en France, le poker s’impose comme une valeur sûre, un secteur d’une remarquable stabilité et qui devrait encore progresser en 2020.

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